J’ai découvert au hasard d’un marché les sacs « knotbag » japonais.
Leur originalité: très fonctionnels et très beaux -comme tout ce qui est japonais, ils se portent au poignet.
Une petite anse dans laquelle se glisse la grande anse, voilà le sac bloqué en position fermée et laisse les mains libres pour pianoter sur le téléphone, se tenir à la barre du bus avec son parapluie dans l’autre main, ou, lors d’un cocktail, serrer des mains sans quitter sa coupe de champagne (indispensable à Monaco 🙂 )
Les knotbags sont réalisés en tissus assortis et réversibles.
Etant piètre couturière, (mais enfin, bon, on ne peut pas exceller en tout), j’ai cherché comment faire mon knotbag à moi, avec mes compétences.
Le crochet! Oui mais généralement, les sacs au crochet sont mous et se déforment, et ça, je n’aime pas.
C’est là que m’est venue l’idée du feutrage. Le hic, c’est qu’on ne sait jamais ce qui va se passer, et que la transformation de la chrysalide en papillon est difficilement prévisible.
D’où une série d’essais et d’échantillons, qui m’ont amenée à: LUI!
Je l’adore! Petit mais costaud: il contient le nécessaire et possède une grande qualité, résiste aux pickpockets (va donc essayer de prendre un truc dedans quand il est noué à ton poignet). Il est original et rigolo, tout en restant chic.
Alors, j’en ai fait de toutes les couleurs, pour assortir à mes tenues, faire plaisir aux copines… 2 heures de boulot, 2 heures de machine à laver, et voilà!